dimanche 26 avril 2009

Buenos Aires

Voici, un peu tardivement certes, quelques clichés non exhaustif de Buenos Aires...

Nos deux chicas espagnoles, profitant de quelques jours sans cours, sont venues nous rejoindre pour ces quatre jours dans la capitale argentine.

Ci-dessus, notre auberge de jeunesse : sympa non !!! J'en suis tout émerveillé :

Sur l'une des places de la ville, on tombe sur une expo itinérante de l'Unesco : chacun des 140 / 180 pays reconnus est représenté par un ours aux couleurs du pays... Pourquoi un ours ? Parce qu'à l'origine le projet était Berlinois, l'ours est donc l'ours de Berlin. Après, pourquoi l'animal emblématique de la capitale allemande est-il un ours, ça j'en sais rien !!!

L'ours français

L'ours espagnol (au centre)
Aïe les filles, pas taper !!!

L'ours chilien

The original german bear

Autre quartier, autre ambiance : voici la Boca, le plus fameux quartier de BA ! Ce statut particulier lui a d'ailleurs valu sa complète dénaturation : l'endroit, bien que tout à fait fou, se révèle insupportable tant l'affluence touristique est lourde et tant le racolage du commerçant est étouffant !
Mais ça reste magique... Pour la petite histoire, les maisons tirent leurs couleurs des restes de pots de peinture utilisés par les pêcheurs pour peindre leurs bateaux.

Ici, un ancien bateau de l'école navale utilisé pour la formation des jeunes mousses : il compte une trentaine de tours du monde à son actif et a été aperçu dans tous les grands ports français ...


Ci en dessous, le puente de la mujer, une voiture brûlée et un aperçu des arts urbains locaux

D'ailleurs, en parlant d'art urbain, Buenos Aires a été la toile d'une impressionnante oeuvre animée en image par image de MUTO, intitulée Blu...



Voilou voilou, pardon pour le style déchiqueté du post... N'ont pas été prises en photo les multiples brocantes hérissant la ville le dimanche, les terrasses de café très côte d'azur et leurs vendeurs de bracelets, ni les rues du nouveau centre ville rappelant à coup sûr les capitales européennes. Tout ceci donne à Buenos Aires une athmosphère bouillonante qu'il serait bon de trouver à Santiago !!!


jeudi 23 avril 2009

Soirée SOUC

Un peu de pub à distance : pour ceux qui seront sur Clermont le 28 avril, allez à la soirée du SOUC !!! Super repas méditerranéen concocté amoureusement et grande soirée organisée par l'équipe du SOUC, tout ça avec vente d'artisanat Burkinabais et de la zik' en live... Alors hop, au Fizz pour acheter ta prévente !

Et l'adresse du blog de l'assoc' : lesouc.blogspot.com

lundi 20 avril 2009

Deux semaines à l'Est : l'Uruguay

AVERTISSEMENT : CE BILLET EST SUSCEPTIBLE DE CREER DES CRISES D'EPILEPSIE CHEZ TOUS CEUX QUI N'ONT PAS VU LE SOLEIL DEPUIS DES MOIS.

Salut !

Pourquoi ce silence ?!? Bha parce que j'étais en vacances tiens ! Voici donc le récit de ces deux dernières semaines....

Mardi 7 avril, Damien et moi prenons le bus, direction Buenos Aires. 23h de voyage dans un bus pour nous tout seul avec service de whisky pour aider à dormir, que demande le peuple !!!
Bref, nous voilà dans la capitale Argentine...

Fragiles du coeur, s'abstenir....

Le séjour est néanmoins de courte durée, puisqu'à peine arrivés nous partons via bateau en direction des côtes Uruguayennes en traversant les eaux turquoises du Rio de la Plata...

L'eau à l'air assez chargée en trucs plus ou moins vivants...

Nous voici à Colonia, première ville de notre périple sur la côte Atlantique... La différence avec Santiago et le bref aperçu de Buenos aires est frappante : ici, tout semble fonctionner au ralenti ! Les gens se promènent en scoot, les cheveux à l'air, au milieu des rues pavée de cette petite ville truffée de boutiques d'artisanat et de petits restos bon marché. L'endroit regorge de couleur, de vie et de simplicité. Bref, rien de mieux pour entamer les vacances !

On se pose dans la soirée dans un petit camping bien sympa, et la patronne nous sert de copieuses assiettes de milanaise et de raviolis pour trois fois rien...

Le lendemain, réveil avec le soleil pour filer vers Montevideo, la capitale, à 2h de bus de Colonia. Nous nous dirigeons vers le centre historique de la ville, qui nous surprend par son aspect "vieille ville portuaire qui s'effrite" : les immeubles le long des rues semblent être laissés à la merci du temps et du sel qui charge l'atmosphère, ce qui confère aux lieux une ambiance un peu fantomatique et mélancolique... C'est néanmoins un réel plaisir que de se promener dans ces rues, et de multiples stands d'antiquaires viennent apporter de la chaleur et des couleurs au milieu du dédale.

La place Independencia, le coeur historique

Nous nous dirigeons ensuite vers le mercado du port qui, contrairement à ce qu'on peut s'attendre, propose uniquement de copieux barbecue réalisés sous nos yeux ! Le hangar est rempli de ces tavernes où l'on vient se remplir l'estomac de cochons entier cuisant sur de gigantesques grilles ! Pour te donner une idée, notre menu comportait (par personne !!!) une cuisse de poulet, un énorme steak, deux énormes bouts de côte, une saucisse, un boudin noir, de la queue de cochon, des tripes et des poivrons... Arrosé par deux bouteilles de vin local, un Tannat et un je-sais-plus-quoi, tu comprendras que la sortie de table fut difficile !

Note bien le demi-cochon en haut à droite !!!

Le soir, nous prenons le large vers Piriapolis, prochaine étape de notre itinéraire sur la côte... Nous y plantons la tente pour visiter la ville le lendemain matin. Piriapolis est une petite ville bordée par un sympathique port de plaisance, mais n'offrant pas de cachet particulier... Nous plions nos valises à midi direction Punta del Este.

Punta del Este est décrite par les Uruguayens comme le Miami local : en effet, la ville s'étend sur une avancée de terre et l'immense plage de sable fin est bordée d'immeubles disgracieux... Pas trop ma tasse de thé donc, j'ai vu, je suis content, mais on ne va pas s'y éterniser...

On passe la nuit à La Paloma, puis une erreur d'achat de tickets de bus nous emmène directement à Valizas... Et là, attention !

Valizas est un petit village de bord de mer relié au reste du pays par une unique route en terre cahoteuse. Pas une rue n'y est goudronnée, et l'eau se puise dans de profonds puits pour être remontée dans d'immenses baignoires trônant sur des échafaudage précaires au dessus des maisons. Le village doit comporter 400 âmes et compte parmis ses habitants tout ce que l'âge peut offrir comme diversité : du d'jeuns à tendance roots au vieux pêcheur briscard en passant par le sage, le mec paumé, la chica hippie, le géant black percussionniste en fauteuil roulant, etc etc... Bref, tout ce beau monde semble former un sorte de communauté indépendante coupée du reste du pays et le bouillonnement de vie qui se ressent dans les rues fait rapidement comprendre qu'ici tout va bien !!! Du coup, j'ai du mal à savoir ce que je fous ici, et je regarde la chose en spectateur en me demandant si le touriste a véritablement sa place dans ce genre d'endroit...

J'aime bien le concept du cheval menotté...

Un sosie de Philippe Bouvard se cache sur cette photo... Sauras-tu le trouver ?

Nous sommes logés par un couple de jeunes super sympa tenant une empanaderia qui nous louent une sorte de cabane au fond de leur jardin pour une poignée de pesos. L'endroit est on ne peu plus simple et charmant !

Le chien-John Lennon, j'aime beaucoup...

La douche, rustique...

L'après-midi, on se dirige vers la plage attenante au village. Une gigantesque dune domine la mer, offrant de grandes pistes aux nombreux amateurs de sandboard locaux. Des rochers affleurant au sable me font penser aux doigts de pied d'un géant endormi, comme si l'endroit était symétriquement opposé à Punta del Este et sa main surgissant de nulle part.

Une vache du désert

Là, les doigts de pieds du géant enfoui...

Le soir, le village n'a rien perdu de son animosité, et la place centrale voit un groupe d'une vingtaine de percussionnistes brésiliens marteler leurs instruments toute la nuit durant (un réveil inopiné à 6h du mat' le confirmera !). Un peu plus loin, sur la plage, nous pouvons donner un coup de main à un groupe de pêcheur remettant à l'eau des poissons jugés trop petits emprisonnés dans les mailles de leurs filets. Encore quelques mois de répis pour ces quelques chanceux !!! Bref, Valizas semble ne jamais dormir...

Une minute de pose pour ces deux photos

Ci-dessus, les pêcheurs qui rejettent les poissons à l'eau avant de retourner au village

Ici, la place avec la troupe de percus

Et ici une boutique d'artisanat ouverte toute la nuit

Le lendemain, on quitte l'endroit à regret (pour l'instant !), pour nous diriger vers Punto del Diablo, l'ultime étape de notre périple atlantique.

La ville tient son nom à un recif rocheux sur lequel viennent se briser les vagues de l'océan, créant ainsi une véritable furie d'écume et de remoux impressionnante même par temps calme !

La ville, bien que très sympathique, paraît un peu terne après Valizas...

Mais qu'importe, on décide de se rendre dans un parc narturel à quelques dizaines de minutes de marche le long de la plage...

Et là, attention !

Nous arrivons le jour même de la fin de la saison, ce qui signifie que le parc est vide. Vide, ça veut dire qu'une immense plage de sable fin (mais vraiment immense, genre 2 km) s'offre à nous. La plage est bordée par une forêt de pins superbes dans laquelle volent de magnifiques perruches vertes, l'eau est délicieuse et cerise sur ce gateau déjà généreux, une douche verrouillée par un fébrile fil de fer est accessible moyennant 5 min de marche !

Les bagages sont posés, le camp est monté, et c'est parti pour 2 jours / 2 nuits au milieu du paradis ! Journée type, donc : lever avec le soleil, petit feu inutile, p'tit déj', pétanque pomme de pin, golf pomme de pin, baignade, sieste, repas, baignade, sieste, baignade, photo d'oiseaux, douche, recherche de bois, feu, repas, feu, dodo, ...

Les photos, maintenant...

Dans ces hautes herbes se cache un serpent qui a filé à Damien la peur de sa vie !


Puis il nous faut quitter l'endroit... C'est dur, vraiment très très dur !!!
On file en bus jusqu'à Colonia, puis on reprend le bateau direction Buenos Aires (post à venir...)

L'Uruguay............... soupir................